Musée Guimet

J’ai découvert ce Musée National des Arts asiatiques, bien avant les importantes transformations et autres aménagements de rénovation, ce que d’aucuns appellent, à juste titre, «la renaissance du musée», avec priorité à la lumière naturelle inondant une grande partie des 7 km2 de galeries.

Ce musée est la volonté d’Émile Guimet (1836- 1918), industriel lyonnais dont la société deviendra «Pechiney», qui désirait montrer les multiples œuvres qu’il ramenait de ses voyages autour du monde, plus particulièrement d’Égypte, de Grèce, du Japon, de Chine…, mais désirait aussi, établir un musée ayant trait aux religions égyptiennes.

Portrait de M. Guimet

Les collections de ce musée exceptionnel se divisent en :

Musée Guimet - 1908

Ajoutons les trésors de la bibliothèque, des archives sonores et photographiques, les gestes et symboles du bouddhisme (don, absence de crainte, médi- tation, enseignement, la Roue de la Loi, formules sacrées…).

Voici donc un musée qui répond amplement au questionnement de son initiateur : «Je sentais que ces objets que je réunissais restaient muets et que pourtant ils avaient des choses à me dire, mais que je ne savais pas les interroger… »

Au total, quelque 52000 œuvres composent ce musée qui propose, en plus d’une visite virtuelle sur Internet, des expositions temporaires de choix : « Holy, carte blanche à Prune Nourry », « Porcelaine, chefs-d’œuvre de la Collection Ise» et «113 ors d’Asie : chefs-d’œuvre du Musée », jusque septembre 2017; ensuite, «Enquêtes vagabondes, Félix Régamey et Émile Guimet en Asie » (d’octobre 2017 à janvier 2018)…

Moulage, porte du Tibet
Momie d'homme